NOM & PRENOM(S) : andrew ethan matthews. SURNOM(S) : eath ou andy. ÂGE : vingt cinq ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un quatorze février à San Francisco. ORIGINE : américaine. ETUDES OU PROFESSION : photographe de mode. SITUATION : célibataire. GROUPE : i don't really know. AVATAR : jamie dornan.

Je ne veux désormais collectionner que les moments de bonheur.

une saison : le printemps un plat : une pizza. un animal : un cheval. une chanson : set fire to the rain; adele. une couleur : le vert, celui de la vie. un livre : les trois petits cochons , hmm je dirais la saga harry potter, ou encore éternels. un film : titaniiiiiiiiiiic. un endroit : une plage au sable fin. un monstre : shrek :D un oiseau : une colombe. un des cinq éléments : l'eau. une fleur : la rose. un fruit : la pomme.

une planète : vénus. un sentiment : l'amouuuur, la joiiiiie. un défaut : la gourmandise. une qualité : l'honnêteté. un art : le cinéma. une langue : english please. une fête : le nouvel an. une ville : San Francisco. un jeu : la bouteille? un chiffre : le sept. un péché capital : encore la gourmandise. un parfum de glace : la vanille. un verbe : aimer.

Amis du jour, Bonjour. Amis du soir, Bonsoir. Amis du sexe, Durex. Je me présente, je m'appelle S. mais on me connait plutôt sous le nom de crumble. Je suis âgée de dix-sept ans ans et je viens de France. J'ai un emploi du temps très chargé et je pourrais me connecter environ trois ou quatre jours sur sept. J'ai trouvé votre forum grâce pub rpg design et je le trouve sublime. Mon personnage est un post vacant. J'ai lu le règlement en entier et pour le prouver : OK BY ANA. En m'inscrivant ici, je m'engage à être respectueuse envers les autres membres, à respecter le règlement et à être un minimum actif(ve). Pour finir, au revoir. (musique de fond: la marseillaise) .

Chaque enfant a le droit de grandir avec l'amour d'un père et d'une mère. Cependant, les inégalités sur Terre sont bien réelles, et je n'avais pas échappé à la règle. Née un quatorze février à San Francisco, on aurait pu penser que mon père serait heureux à l'annonce de cette nouvelle. Quant à ma mère, elle l'était vraiment. Elle se disait qu'enfin une bonne chose dans sa vie lui était arrivée. C'était merveilleux. Seulement, celle-ci était beaucoup trop amoureuse de mon père. D'ailleurs, je ne comprends même pas pourquoi je l'appelle de ce nom, puisqu'il est parfaitement le contraire. En somme, ma mère ne pouvait que se plier aux désirs de son cher et tendre, même si elle parvint tout de même à le convaincre de garder l'enfant. Elle voyait en moi une manière de le rendre plus doux, plus respectueux et aussi beaucoup plus stable. La stabilité, il ne connaissait pas. Même s'il était marié, il resta tout aussi libertin. Adepte des drogues et de l'alcool, ma mère y tomba très vite : aussi bien par dépression que pour l'amour de son mari. C’est pourquoi il réussit également à la convaincre – à la naissance seulement – que je resterais à jamais un poids dans leur vie, et surtout, que j’empêcherai l’épanouissement complet de leur amour. Chose dit, chose faite. Du jour au lendemain, l’amour maternel avait disparu. Même pas une lueur d’amour dans ses yeux, tout était effacé pour de bon. Comme si elle avait subi un lavage de cerveau. L’amour nous rend aveugle, oui, mais il nous fait faire de sacrés conneries aussi !

Suite à ce délaissement total, je ne pouvais plus supporter ma situation. Vivre dans la peur du lendemain, dans la faim et la saleté, ce n’était pas bon pour un enfant de six ans. Si bien que je m’enfuis. Oui, à six ans seulement. Décision plutôt difficile mais indispensable. Même seul dans la rue, je vivais mieux. Quelques bonnes âmes me recueillaient, surtout en périodes de gel. Evidemment, je leur serais à jamais reconnaissant. C’est ainsi que ma vie était pendant deux ans. Deux ans dans la rue, en être réduit à mendier. L’orphelinat, ce n’était pas pour moi ! J’y étais inscrit, mais je n’y allais que très peu. Si peu que le seul jour où je me rendis, une chance inouïe se présenta : un couple ne pouvant avoir d’enfant souhaitait m’adopter, moi, Ethan, huit ans. Même si l’idée me faisait peur au départ, ils me mirent très vite en confiance. Puis ensuite, l’idée d’avoir enfin un lieu où dormir, avec le véritable amour de parents me traversa l’esprit, et je n’eus qu’une envie : tenter l’aventure. Une aventure que jamais je n’avais regretté dans ma vie. Mes parents adoptifs étaient tout simplement parfaits. C’était ça, la vie, la vraie. Je venais d’apprendre ce qu’était le bonheur, celui à l’état pur. Ils étaient vraiment parfaits, tellement que je les considérais comme mes vrais parents. Après tout, les liens de sang ne font pas tout, il faut l’amour et l’attention à côté pour que cela en soit vraiment digne. Je n’eus donc aucun mal à accepter que nous n’étions pas réellement fils et parents.

Et puis, tout d’un coup, ce que je pensais être acquis, un amour et un bonheur inconditionnel fut achevé par une triste nouvelle. Il y a deux ans seulement, mes parents adoptifs eurent un accident de voiture. Le genre d’accident mortel, celui dont on ne revient pas. Un camion était sorti de nulle part disait-on. C’est pourquoi le choc entre les deux véhicules fut inévitable. Bilan ; deux morts et un blessé léger. Le malheureux conducteur du poids lourd ne s’en sortit qu’avec quelques égratignures. Seulement. Tandis que de l’autre côté, deux personnes y avaient laissées leur vie. C’est vraiment injuste. On dit que les meilleurs partent en premier. J’aurais tellement voulu que ce soit mes vrais parents qui crèvent, là tout de suite, qu’eux. Ils étaient tout pour moi, ma vie, mon bonheur. Les deux seules personnes qui avaient fait de moi ce que je suis aujourd’hui : quelqu’un de respectable. Toutes mes valeurs, tous mes principes sont les leurs, ce sont ce qu’ils ont pris le soin de m’enseigner. C’est ça des vrais parents. Ils prennent soin de vous, vous éduque, et restent présent à chaque instant de votre vie. Seulement, à cause de cet homme, ce meurtrier, ils n’étaient plus là. C’était fini. Le conte de fée d’un gamin de huit ans venait de s’écrouler. Beaucoup trop parfait pour que cela dure. A l’époque, j’étais déjà photographe et petit à petit, je me faisais un nom dans la mode. J’avais du talent, et j’avais également eu la possibilité d’étudier, grâce à eux. Je leur serais à jamais reconnaissant de tout ce qu’ils ont du faire pour moi, c’est juste admirable. Le problème est le suivant ; je ne peux pas rester une minute de plus ici, non. Au risque de salir leur nom. Au risque de commettre un acte que je regretterais toute ma vie. Ils ne méritent pas cela, ils ne m’ont pas éduqué ainsi. C’est pourquoi il y a tout juste deux ans, je bouclais ma valise pour m’envoler en Australie, à Glasgow plus précisément, sans plus tarder. Tout est à recommencer, une fois de plus. CASE DEPART.