La mode est la méthode la plus irrésistible et la plus efficace de manipuler de grandes collectivités humaines.

Amis du jour, Bonjour. Amis du soir, Bonsoir. Amis du sexe, Durex. Je me présente, je m'appelle Clémence mais on me connait plutôt sous le nom de Fryzze ou Littlecoco. Je suis âgé(e) de 16 ans et je viens de France . J'ai un emploi du temps très mitigé et je pourrais me connecter environ 5-7 jours sur sept. J'ai trouvé votre forum grâce PRD et je le trouve super original et très beau. Mon personnage est un scénario de A. Ethan Matthews. J'ai lu le règlement en entier et pour le prouver : OK BY ANGIE. En m'inscrivant ici, je m'engage à être respectueuse envers les autres membres, à respecter le règlement et à être un minimum active. Pour finir, Merci beaucoup pour ce merveilleux forum.

C'est à paris, un douze juillet que ma mère me mit au monde. Mes parents savaient déjà, dès ma naissance que je serai une chipie. Mes premiers mois ont été pour mes parents un véritable calvaire. Je n'arrêtais jamais de pleurer, de crier, de demander à manger, de demander à jouer, BREF une vraie petite garce. Mes parents qui étaient d'un naturel très serein commencèrent à être sur les nerfs à longueur de journée. Ma naissance avait provoqué un réel changement dans leur vie. J'étais leur première enfant et ils ne pensaient pas que je leur compliquerais autant leur vie. Ma mère qui travaillait dans un cabinet de juriste abandonna son poste afin de s'occuper pleinement de moi. Elle pouvait être une femme au foyer, car mes parents possédaient une très grande fortune. Mon père était obligé de travailler ce qui l'empêchait de contribuer à mon enfance. A mes 2 ans, j'étais déjà placée dans une des crèches les plus prestigieuses de Paris et ma mère était enceinte pendant cette période. Quand elle accoucha j'avais tout juste 3 ans et j'avais un petit frère. Basile, voilà comment mes parents l'appelèrent. Il était vraiment trop mignon, il ressemblait tant à ma mère... Mes années à l'école primaire se passèrent très bien pour moi. J'étais un vrai tyran à l'école. Il ne fallait surtout pas broncher quand je disais quelques chose ou bien les foudres pouvaient s'abattre sur celui qui refusait ce que je voulais Je ne sais pas tellement ce qui me poussai à agir de la sorte. Peut-être je voulais que l'on me respecte afin que les autres respectent mon petit frère.. Contrairement à mon frère, je n'étais pas aussi douée que lui à l'école. J'avais plutôt du mal à être attentive car rien, de ce que l'on m'apprenait, m'intéressait. La seule matière qui me passionnait était l'art plastique. La seule et unique qui me permettait de réellement m'exprimer.

Quand je rentrai au collège, je m'étais inscrite aux Beaux-Arts. Mes parents m'avaient fais comprendre qu'il fallait que je travaille pour avoir des bonnes notes, car sinon je ne pouvais pas faire ce que je voulais de ma vie. Et ce que je voulais absolument, c'était être une artiste. C'est pour cela que je me mis à énormément étudier et cet effort porta ces fruits car je devins la meilleure de ma classe, même si je n'aimais pas ce que j'apprenais... En plus d'être une sorte de tête au collège, j'étais extrêmement populaire. Je n'avais pas de mal à me faire des amis et à me faire respecter.

Quand je rentrai en seconde, ma mère avait repris le travail et toujours aucun père à l'horizon. Effectivement, mon père si je peux le qualifier de la sorte, n'était là que pour les fêtes de famille... Je me suis toujours demandé comment ma mère pouvait tenir, mais parfois je ne préfère pas y penser car je pense qu'ils allaient tous les 2 voir ailleurs...
C'est sûrement à cause du fait que mes parents n'étaient jamais là; pour moi et Basile; que je commençai à dérailler. Je voulais les rappeler à l'ordre, leur montrer que j'existais... C'est alors que je commençai à sortir pratiquement tous les soirs afin de faire des soirées, quitte à ce que ce soit avec des inconnus. J'avais donc tout juste 15 ans que je buvais déjà. Quelques années plus tard, je fumai mes premiers joints et couchai avec un peu n'importe qui,... Mes parents n'avaient pas l'air de s'en préoccuper et c'est ça qui me faisait peur. Je pouvais me prostituer ils s'en seraient foutus..

J'étais toujours aux Beaux-Arts et c'est grâce à une nouvelle professeur que j'ai pris goût au monde de la mode. Elle était toujours parfaitement habillée et je l'enviais terriblement. Elle aimait ce que je faisais et c'est cela qui nous rapprocha. Elle fut un peu comme ma seconde mère. C'est également grâce à elle que je pu aller voir des défilés pendant la fashion week. Elle avait un fils, il s'appelait Jules et avait le même âge que moi. C'est le premier garçon que j'ai aimé. Alors que l'on ne s'était jamais vu auparavant, sa mère m'avait dit qu'il était dans le même lycée que moi. Vu à quel point j'appréciais sa mère, j'étais persuadée que j'allais très bien m'entendre avec lui. C'est pour cela que dans le grand lycée dans lequel j'étais, je me mis à sa recherche. La première fois que je le vis, il était dans la cour avec un million de filles autour de lui. Il était magnifique.. Je n'avais jamais vu un garçon aussi beau que lui et c'est pour cela que j'étais étonnée de ne l'avoir jamais vu. Quand je m'approchai de lui afin de faire sa connaissance, il m'envoya le plus gros vent que je n'ai jamais reçu. Ca me fit un choc. Moi, la fille que personne n'avait jamais osé froisser ou bien a qui personne n'avait jamais refusé ses moindres désirs, me voilà face à un garçon qui me fit tomber de mon piédestal.

Je m'étais alors persuadée qu'il fallait que je l'oublie, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir un pincement au coeur quand je le croisais dans les couloirs. Il faisait exprès de me rendre jalouse avec toutes les filles du lycée et malheureusement ça marchait. Je racontai tout ça à mon frère et il se mit en tête qu'il parlerait à Jules pour comprendre pourquoi il se comportait mal avec moi. Bien sûr, Jules n'en avait que faire de Basile et l'envoya lui aussi balader.
A la fin de l'année, juste après le bac, nous nous sommes revu à une fête. Je ne sais pas ce que je lui avais fais, mais il m'ignorait encore et rien que pour me rendre jalouse sortait avec toutes les filles de la fête sous mes yeux. Je le voyais qui n'arrêtait pas de boire et de fumer et c'est justement à cause de ça qu'à 2 heures du matin je le retrouvai en train de vomir dans le jardin. Je m'étais approché de lui, j'étais bien la seule, car toutes les autres filles ne voulaient pas approcher un mec qui vomissait, et je lui avais demandé s'il voulait de l'aide. C'est alors qu'il s'était retourné vers moi et m'avait crié dessus et demandé de partir. Je ne voulais pas et il commença à m'insulter. Il me disait que je n'étais qu'une salle prétentieuse qui se foutait de tous les autres, qui se prenait pour quelqu'un qu'elle n'était pas etc. Rien qu'entendre ça, ça me mit dans tous mes états.

Le lendemain matin, j'étais décidée, j'allais partir de Paris pour faire des études de styliste. J'avais besoin de changer d'air.. Je reçu un texto de Jules qui me demandait pourquoi j'étais venu le voir à la soirée alors qu'il avouait qu'il avait tout fait pour me repousser. Je lui avais répondu que maintenant ça n'avait plus aucune importance et que j'allais partir et qu'il ne me reverrait plus jamais. J'avais jeté mon téléphone par terre et l'avait écrasé. Je ne voulais plus aucun contact avec toutes les personnes que je laissais en France.
Je fis alors mes études à New York pendant 4 ans. Là-bas j'y ai rencontré des personnes vraiment très intéressantes et j'avais enfin réussi à oublier Jules.

Basile, je ne l'avais pas vu depuis bien longtemps... Je reçu un coup de fil de lui pour prendre de mes nouvelles, j'en fis très touchée et il me disait qu'il habitait aujourd'hui à Glasgow et qu'il allait se marier. Je fus très surprise. Il avait enfin trouvé la femme de sa vie et j'en avais même pas été au courant... Il me téléphonait donc pour m'inviter à son mariage. C'est avec précipitation que je m'en allai de New York pour m'envoler pour Glasgow où mon frère m'hébergea chez lui. Je fis connaissance de sa future femme et elle était vraiment belle. Malheureusement c'est tout ce qu'elle avait pour elle car elle était inintéressante et paraissait vraiment débile. Je dis bien paraissait, car juste avant leur mariage, j'entendis une conversation téléphonique qu'elle avait avec une amie; il me semble; et lui disait qu'elle avait trouvé la perle rare ... en matière d'argent. Cette femme se mariait seulement pour l'argent que possédaient mon frère et notre famille. C'est pour cela que je voulais avertir mon frère. J'allai le voir et lui dit tout ce que j'avais appris sur elle. Il ne voulait pas me croire. Il était trop amoureux d'elle et se demandait pourquoi il m'avait inviter à son mariage, moi, qui l'avait abandonné pendant toute son enfance et son adolescence... Pour qui je me prenais pour vouloir lui empêcher son mariage alors que je ne connaissais rien de lui, voilà ce qu'il pensait. C'est pour cela que je m'en allai de chez lui.

Au moment de prendre ma voiture pour aller à l'aéroport afin de retourner à New York, je vis la fourrière avec un homme à côté. Journée de merde qui en plus se finit comme ça, je n'en voulais pas! Je m'approchai alors de l'homme et lui dit de laisser tomber que je m'en allai. Je lui répliquai tout ça sèchement, et montai dans ma voiture afin de l'enlever de son ouverture de garage. Alors que je que je me dirigeai vers l'aéroport, je m'arrêtai sur le bas côté de la route et je m'y posai pour réfléchir. Finalement je n'avais pas envie de partir. New York ne me plaisait pas et je ne voulais pas retourner en France. J'avais besoin d'être là pour mon frère...

Il fallait que je reste à Glasgow et c'est donc pour cela que j'ai choisi de monter ma propre marque ici. Je n'avais toujours pas de nouvelle de mon frère, il ne répondait plus à mes appels et j'avais l'impression d'être seule dans cette ville. J'avais rendez-vous avec un photographe et le voilà qu'il se présentai à moi. Et devinez qui s'était? L'homme qui avait appelé la fourrière. J'avais une chance sur des millions pour tomber sur lui, et bien sûr, vu la chance que j'ai avec moi, le voilà qu'il était là... Afin de lui montrer que c'était moi qui décide, je l'envoyai de nouveau balader, histoire de ne pas changer... Oh en fait, Ethan, voilà comment il s'appelait.

Un peu moins d'un an passa et nous étions toujours en collaboration, mais cette fois-ci, nous étions bien plus proches. Je le connaissais extrêmement bien. C'est grâce à lui que je suis restée à Glasgow je pense. Car depuis la dispute de mon frère, je n'ai toujours pas de nouvelle de lui.. Ethan et moi n'avions que deux ans de différence et avec lui, tout allait mieux. Il était là pour moi en cas de besoin et nos rapports personnels n'interféraient pas sur nos rapport professionnels et c'est ça que j'aimais chez lui : sa capacité à faire abstraction de notre amitié au profit de notre réussite professionnelle.
Cette capacité, c'était le seul d'entre nous qui la possédait. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris quand je l'ai embrassé... Quelques secondes plutôt je lui demandai de fermer ma robe et voilà que je l'embrassai... Je pense que cet élan m'est arrivé car c'était la première fois qu'un homme me regardait comme il le fit... Quand il ferma ma robe, je sentis ses mains douces et tièdes le long de mon dos et c'est ça qui me fit craquer...
Depuis ce jour là, je n'ai plus voulu le re contacter. j'avais annuler notre shooting et ne lui avais plus donné aucune nouvelle. Il faut dire que lui non plus ne m'a pas rappelé. On ose pas se revoir, de peur, sûrement, de gâcher toute notre relation ...