NOM & PRENOM(S) : Anaëla Casey Healy SURNOM(S) : Ma mère m'a donné le nom Anaëla, je me suis souvent demandé si elle était bien sobre à ce moment là, ou si elle avait simplement mauvais gout ! Naël suffira donc pour vous, mais certains m'appellent aussi par mon nom de famille, Healy. ÂGE : vingt-trois ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 21 juin 1988 à Londres par un beau matin ensoleillé si tu veux tout savoir ! ORIGINE : Anglaise et Française ETUDES OU PROFESSION : serveuse. SITUATION : célibataire et très heureuse ainsi. GROUPE : i take care of myself AVATAR : Kristen Stewart

we were infinite

Amis du jour, Bonjour. Amis du soir, Bonsoir. Amis du sexe, Durex. Je me présente, je m'appelle Anaëla mais on me connait plutôt sous le nom de Naël. Je suis âgée de 23 ans et je viens de Grande Bretagne. J'ai un emploi du temps très libre et je pourrais me connecter environ 6 jours sur sept. J'ai trouvé votre forum grâce à PRD et je le trouve qu'il est juste parfait. Mon personnage est un personnage inventé. J'ai lu le règlement en entier et pour le prouver : OK BY ANA ♥. En m'inscrivant ici, je m'engage à être respectueuse envers les autres membres, à respecter le règlement et à être un minimum active. Pour finir, je vous dis à bientôt mes chéris.

« L'épreuve peut nous accabler un moment. Elle ne doit pas nous enfermer dans la révolte ou l'amertume, mais nous ouvrir à l'espérance. » Les grands yeux humides de Naël étaient posés sur le visage du prêtre. Il semblait triste lui aussi, tout comme ces personnes qui entouraient la petite fille qui à cette époque était âgé de dix ans. Pourquoi le prêtre était-il triste ? N'était-ce pas la volonté de Dieu que d'arracher ses parents à cette enfant ? « J'ai oublié le bonheur, la paix a déserté mon âme ! Et j'ai dit : Toute mon assurance a disparu avec l'espoir qui me venait du Seigneur. Revenir sur la misère où je m'égare, c'est de l'amertume et du poison ! Sans trêve, mon âme y revient, et je la sens défaillir... » Répétait-il toujours le même discours pour chacun des défunts ? Non, il le connaitrait par coeur à force et n'aurait donc pas besoin de ce petit carnet marron qu'il tenait fermement entre ses mains. Mais peut-être était-ce simplement pour la décoration ? Le regard de la jeune fille se posa sur les cercueils qui trônaient devant elle, monopolisant l'attention de toutes ces ombres habillé de noir. Une boite. Naël trouvait cela dérisoire. Comment pouvait-on donné pour dernière demeure à ses parents une simple boite ? Leur mort lui était tout aussi incompréhensible. Elle ne comprenait pas pourquoi ils n'avaient pas essayé de se battre pour ne pas l'abandonner, pourquoi Dieu avait-il choisit de leur ôter la vie, mais aussi, pourquoi elle n'avait pas connu le même sort qu'eux. Tout était allé si vite et parfois, il suffit d’un simple moment d’inattention pour détruire la vie d’une famille. Naël était présente lors de l’accident, assise à l’arrière de la voiture, quand soudain, un fracas assourdissant avait retentit. C’était tout ce dont elle se rappelait en se réveillant à l’hôpital le lendemain. La jeune fille trouvait la vie injuste, d’autant plus que le fautif n’avait pas eu une seule égratignure. Elle aurait voulu qu’il ait un peu plus mal, pour qu’il comprenne la douleur qu’elle ressentait maintenant qu’elle se retrouvait seule, mais elle n’avait pas souhaité sa mort, non, elle préférait qu’il vive avec son meurtre sur la conscience.
Après ce tragique évènement, Naël quitta Londres, cette ville qui l'avait vu grandir depuis son plus jeune âge, pour aller s'installer chez sa marraine à Glasgow en Irlande, une vielle amie de ses parents. La jeune fille ne l'avait jamais aimé, elle était trop froide, distante et manquait cruellement d'instinct maternelle, bien qu'elle ait un fils âgé de onze ans du nom de Ludwig. Ce dernier a beaucoup aidé Naël à s'intégrer dans cette nouvelle ville, elle le considéra très vite comme un modèle, son confident, son meilleur ami. Il lui était d'un réel soutien et se démenait souvent pour lui changer les idées. Ils fréquentaient la même école et jouaient rarement l'un sans l'autre, ils s'étaient même construit une cabane dans les bois. Au départ, celle-ci n'était faite que de quelques battons consciencieusement disposés, puis un jour, pour l'anniversaire de Naël, Ludwig lui avait fait la surprise d'entièrement la reconstruire. Elle était désormais un vrai refuge pour les deux adolescents. Ils grandirent ensemble, développant une relation qui pour beaucoup était difficile à comprendre. Ils étaient presque inséparables et Naël apprenait rapidement des expériences de son meilleur ami. Elle buvait son premier verre d'alcool lors d'une fête organisée par la petite amie de Ludwig, âgé d'un an de plus que lui, elle fumait sa première cigarette un soir où il avait piqué un paquet à sa mère, elle touchait au cannabis un peu plus tard, alors qu'ils sortaient boire un verre avec des amis. Mais l'année de ses dix-huit ans, une seule erreur avait suffi à remettre leur relation en question. Ils avaient passé la soirée dans leur cabane, aménagé avec les années d'une radio sans fils, d'un vieux matelas, de bougies et décorés de quelques affiches et de tags créés par leur soin. Quelques cadavres de bouteilles étaient empilé dans un coin et les deux amis étaient assis l'un en fasse de l'autre sur le matelas, chacun adossé à un mur de la cabane, enveloppé dans une couverture et une bouteille à la main. Naël aimait ce genre de soirées, être seule avec lui, ne pas avoir à le partager. La jeune fille tenait beaucoup à lui, peut-être plus qu'il ne fallait. C'était lorsque sa chanson préférée avait retentit dans la cabane qu'elle avait entrainé Ludwig au centre de la cabane pour danser dans tous les sens. Avec lui, elle était elle-même et prenait plaisir à le faire rire. A la fin de chanson, elle l'embrassa, emporté par l'euphorie et bien que ce fut la première fois, elle ne s'attendait pas à ce qu'il la repousse aussi violemment. Elle s'était immédiatement confondus en excuse, consciente que son geste était déplacé, mais Ludwig l'avait rapidement ramené contre lui, l'embrassant à son tour et semant incompréhension dans son esprit. Elle se laissa faire, guidé par les lèvres du jeune homme et imita ses gestes lorsqu'il commença à retirer sa chemise. C'était la première fois que Naël faisait l'amour. Le lendemain, lorsqu'elle se réveilla dans les couvertures de la cabane, Ludwig était déjà parti, l'abandonnant comme un vulgaire coup d'un soir. Depuis ce jour, leur relation est complètement différente. Elle avait essayé de lui parler, mais il refusait toute conversation avec elle, la fuyant comme la peste. La jeune femme s'était alors mise en tête d'attirer son attention autrement, essayant de le rendre jaloux avec n'importe quel garçon, buvant à s'en rendre malade, se droguant parfois à en frôler l'overdose, mais Ludwig ne réagissait pas, la regardant se détruire à petit feu, une destruction qui devint rapidement son quotidien.Lorsque le brun quitta le domicile pour s'installer en appartement, elle fit de même, dénichant un petit boulot de serveuse pour payer son loyer et sa nourriture. Aujourd'hui, la situation n'a pas vraiment changé, si ce n'est que la gentille Naël a fait place à une femme plus froide qui profite de la vie temps qu'elle le peut encore. Elle garde toujours l'espoir de retrouver son meilleur ami, mais est profondément blessé qu'il l'ait abandonné ainsi, sachant qu'elle souffrait déjà beaucoup de la disparition de ses parents.