NOM & PRENOM(S) : Je suis une Falldown. Kalina est mon premier prénom, mais seuls mes proches m'appellent comme ça. Pour les autres, c'est simplement Echo, point barre. SURNOM(S) : Kali ÂGE : vingt-trois ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 10 août 1988 à Moscou ORIGINE : américano-russe. ETUDES OU PROFESSION : officière de police. SITUATION : en faux-couple avec mon meilleur ami. GROUPE : i need your help. AVATAR : barbie holt.

« Quand on a perdu une chose importante de sa vie, quelle qu'elle soit, on peut pratiquement perdre tout le reste. Et le reste, ce n'est pas grand chose. »

Amis du jour, Bonjour. Amis du soir, Bonsoir. Amis du sexe, Durex. Je me présente, je m'appelle sabrina mais on me connait plutôt sous le nom de ϟ heart broken.. Je suis âgée de 19 ans et je viens de france, région rhône-alpes. J'ai un emploi du temps très chargé et je pourrais me connecter environ 2 jours sur sept (que le week-end en fait pour le moment). J'ai trouvé votre forum grâce à bazzart et je le trouve vraiment magnifique. Mon personnage est un personnage inventé. J'ai lu le règlement en entier et pour le prouver : OK BY ANA ♥. En m'inscrivant ici, je m'engage à être respectueuse envers les autres membres, à respecter le règlement et à être un minimum active. Pour finir, un grand bravo à l'équipe administrative pour votre travail, le forum est vraiment parfait. J'sens que j'vais beaucoup me plaire ici. Bisous à tous <3.

C’est en plein milieu de l'été que j'ai décidé de pointer le bout de mon nez. Et il faut bien l'avouer, la première fois qu’on prend une bouffée d’oxygène, on se demande ce qu’il se passe, dans quel monde on arrive. Néanmoins, je restais silencieuse. Pas de cris ni de larmes. Rien de tout ça. Plutôt étonnant pour un nouveau-né, non ? Le personnel de l'hôpital commençait d'ailleurs à s'inquiéter. Ils se demandaient même si je n'avais pas un problème. Pour eux, ce n'était pas normal. Mais après de nombreux examens, le verdict est tombé... tout allait bien ! C'est Ana Falldown, ma chère maman, qui devait être contente. Elle tenait dans les bras la petite fille qu'elle avait attendu depuis si longtemps. Cette petite chose qui lui avait permis de tenir. Ce petit être si petit et si fragile... mais qui représentait tant. Mon père ? Il n'était pas là. Et il ne le serait jamais. J'allais devoir vivre sans papa. Une nouvelle famille qui allait devoir se construire sans lui. Ana ne s'en sentait pas capable mais elle n'avait pas le choix. Après la mort de son mari, James, suite à un accident de la route, elle s'était promise de mettre au monde leur fille qu'elle chérirait jusqu'à la fin de ses jours. Elle lui devait bien ça même si la vie de la jeune maman ne sera plus jamais pareil. Ana avait perdu l'homme qu'elle aimait. Sa moitié. Et voilà que maintenant elle se retrouvait avec une petite fille. Leur petite fille. Moi, Kalina. Kalina Echo Falldown, pour être précise. Autant vous dire que je n'allais pas avoir de quoi me plaindre. Du moins financièrement parlant. Puisque rien ne pourrait remplacer l'absence paternel que j'allais ressentir toute ma vie... Heureusement que ma maman était là, elle. Je suis née à Moscou, mais pourtant dès ma première année, j'me suis retrouvée en Écosse. A la suite de la mort de son mari, Ana ne se voyait plus vivre en Russie toute seule. La seule famille qui lui restait, sa soeur, vivait en Écosse, alors forcément...

Le reste de mon enfance continuait comme le tout début, comme un conte de fée. J'avais la vie d'une petite princesse. Toujours aux côtés de ma maman qui faisait tout pour moi, et qui essayait d'être la plus présente possible, je n'avais pas vraiment à me plaindre. Je n'ai jamais manqué de rien, financièrement parlant, et à chaque fois que je voulais quelque chose, il me suffisait de claquer des doigts pour l'avoir. Faut dire qu'avoir une mère aisée, ça aide. Mais malgré tout, je ressentais un terrible manque... Le manque d'un père. Comment est-il possible pour une petite fille de vivre sans un papa admirable et respectable ? Celui qui deviendra l'homme de sa vie. Le seul et unique. Je n'ai pas eu la chance de connaître ça. Ma maman, Ana, était remarquable. Je n'avais rien à lui reprocher. Mais dans le fond, rien ne pouvait remplacer la présence d'un père. Le besoin paternel. Déjà très mature pour mon âge, je posais beaucoup de questions à ma maman pour comprendre pourquoi moi, je n'avais pas la chance d'avoir un papa comme toutes les autres filles de mon âge avait. Ana m'avait directement révélé la vérité. De toute manière elle ne se sentait pas capable de me mentir. Et pour me faire comprendre vraiment ce qui était arrivé à mon papa, Ana m'avait dit qu'il se trouvait au ciel. Et que de là-haut, il était surement très fière de moi. Qu'il me regardait et qu'il souhaitait qu'une chose : me voir heureuse. Après tout, c'est tout ce que souhaitait Ana aussi. De voir sa petite fille heureuse. Cela lui suffisait. Et elle avait la chance de voir sa fille si épanouie et si jolie. J'étais vraiment tout ce qu’Ana avait de plus précieux. Un trésor. Un ange. Et au fil du temps, la relation mère/fille qui nous unissait était juste exceptionnelle. Je ne considérais pas seulement ma maman comme une simple maman, mais pour moi, elle avait le rôle de meilleure amie. Relation très fusionnelle. Mais pourtant...

A l'âge de 18 ans, ma vie allait soudainement basculer. Et pour cause, je suis tombée amoureuse... d'une fille. D'une autre fille. Mileva. Cette fille qui me faisait ressentir des choses inexprimables. Inexplicables. Au début, je ne comprenais pas trop ce qui m'arrivait. Je n'arrivais pas à mettre des mots sur ce que je ressentais. Amitié forte ? Non, c'était bien plus que ça... Et je m'en rendis compte très vite. Je ne pouvais plus me voiler la face. J'aimais Mileva. Point final. Je n'avais jamais ressenti une chose pareille pour quelqu'un auparavant. Aucun garçon avec qui j'étais sortie ne me faisait l'effet que Mileva me faisait. Et même si ce fut difficile de l'accepter, j'en étais certaine... j'aimais les filles aussi. J'aimais Mileva. Et il s'avérait qu'elle aussi aimait les filles. Un signe du destin ? Probablement... « Vous croyez au coup de foudre, au grand amour et à tout ça vous ? » Je n'y croyais pas. Je pensais que ce genre de choses ne pouvait arriver que dans les films. Les contes de fée. Mais c'est tout. Et croyez-moi, je fus la première surprise de voir que ça pouvait exister. Mileva. Mon premier amour. Nous sortions ensemble depuis 22 mois, lorsque j'ai décidé de présenter Mileva à ma mère. Présentations officielles. Je voulais tout lui avouer. Ma bisexualité. Et mon amour pour Mileva. Ana avait toujours été en accord avec moi alors cette révélation n'allait surement pas lui poser de soucis. Elle avait toujours souhaité le bonheur de sa fille. Et justement j'étais heureuse... avec Mileva. Il n'y avait donc aucune raison de s'inquiéter. J'étais plutôt confiante. Mais j'avais quand même tenu à attendre avant de lui dire la vérité. Avant de lui présenter Mileva. C'était préférable. Je voulais être sure de moi. Mais je n'ai jamais eu de doutes sur Mileva et sur mon histoire avec elle... Le grand AMOUR tout simplement. Je n'avais jamais imaginé une réaction aussi brutale de la part de ma mère. C'est simple, de colère et d'incompréhension elle avait foutu à la porte Mileva, qui ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Je lui avait pourtant juré que tout allait bien se passer. Mais apparemment je m'étais trompée. Ana n'arrivait pas à comprendre comment sa fille pouvait être heureuse avec une autre fille. C'était tout simplement impensable pour elle. Inimaginable. Elle ne pouvait pas supporter. C'est pourquoi Ana en arriva au point de m'interdire de fréquenter Mileva qui selon elle, me retournait le cerveau. Mais quelle connerie ! Il était évident que je n'allais pas obéir aux ordres de ma mère, ce qui coûta de nombreuses et de nombreuses disputes entre ma mère et moi. L'ambiance à la maison était insupportable. La relation qui nous liait toutes les deux se dégradait de jour en jour. 2 mois de galère. D'incompréhension. De disputes plus violentes les unes que les autres. C'était invivable. Autant pour ma mère que pour moi.

Après 2 ans magnifiques aux côtés de Mileva, je me pris une grosse claque dans la gueule. Mileva venait de rompre avec moi. Brutalement. Sans me donner d'explications. J'étais consciente des problèmes que j'avais avec ma mère, mais cela n'avait jamais détérioré ma relation avec Mileva bien qu'Ana faisait tout pour nous séparer. Elle n'y était jamais arrivée. L'amour était plus fort que tout. Rien ne semblait pouvoir nous séparer. Pourtant... Du jour au lendemain, Mileva venait de mettre un terme à notre histoire. Comment est-il possible de tirer un trait sur une histoire de deux ans ? Ce n'était pas rien quand même. Mais apparemment cela ne signifiait rien pour Mileva. Sinon elle ne m'aurait pas largué de cette manière. Elle ne m'aurait pas largué tout court. Surtout qu'elle ne m'avait donné aucune explication. Si encore il y avait eu une raison mais non ! J'étais humiliée. Je venais d'être prise pour une conne depuis 2 ans. Et j'avais détruit ma relation avec ma mère pour les beaux yeux de Mileva. J'aurais tout fait pour elle. Je m'était faite avoir, tout simplement. Du jour au lendemain, je n'eus plus aucune nouvelle de Mileva. C'était définitivement fini entre nous. Il n'y avait même pas possibilité de recoller les morceaux. Pas un appel. Pas un message. Rien. C'était comme si elle n'avait jamais existé. J'avais le coeur brisé. Mais au moins cette histoire m'avait ouvert les yeux. Règle numéro 1 : ne jamais s'attacher ! L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur. Ahhh l'amour... que des conneries ! Cupidon est un abruti ! Je me promis alors de ne plus jamais tomber amoureuse. De ne plus donner ma confiance. De toujours me méfier. Cette histoire m'avait au moins permis de devenir la femme que j'étais aujourd'hui. Et j'étais bien plus heureuse. Du moins c'est ce que j'essayais de me dire. Le truc que je ne savais pas, c'est que c'était à cause de ma mère si Mileva m'avait quitté. Ana avait proposé à cette dernière une grosse somme d'argent pour qu'elle arrête de sortir avec moi. Et qu'elle disparaisse de ma vie. Mileva ayant d'énormes difficultés financières avait été dans l'obligation d'accepter. Enfin obligation c'est un grand mot... Parce qu'elle aurait très bien pu refuser l'argent si elle l'avait vraiment voulu. Mais bon... En tout cas, je ne suis pas du tout au courant de cette histoire. Je crois toujours dur comme fer que Mileva m'a prise pour une conne. Si je savais...

Quand rien ne va, tout s'enchaîne, il parait. Quel est le con qui a inventé cette putain de citation ? Depuis ma rupture, c'est la descente aux enfers... je suis redevenue celle que j'étais au lycée, c'est à dire, celle qui enchaîne les conquêtes amoureuses, sauf que cette fois, j'enchainais les conquêtes masculines et féminines. C'est peut être la seule chose qui a changé. Les relations d'un soir, y'a que ça de vrai. Je ne voulais en aucun cas m'attacher à nouveau. Comme on dit, s'attacher à quelqu'un c'est prendre le risque de souffrir. Et je ne veux pas, je me le suis interdit. Je passe maintenant mon temps à m'autodétruire, à ne pas m'attacher et à faire du mal, volontairement ou non, autour de moi. C'est ce que j'étais devenue... Une personne peu fréquentable, aux allures de garce, mais qui dans le fond souffrait énormément. J'ai appris à me cacher derrière des apparences. A jouer avec les gens et tout le reste. Pour moi, désormais, plus rien ne semblait compter. Et ma descente aux enfers ne s'arrêta pas là, malheureusement. Un soir, alors que j'sortais du Rush Bar, un groupe de jeunes apparemment complètement bourrés commença à s'approcher de moi, dangereusement. J'avais comme une intuition, je les sentais pas, consciente qu'il allait, ce soir là, arriver quelque chose de grave. Le mot juste ; HORRIBLE. C'est donc le soir de mes 21 ans exactement, après avoir fêté dignement mon anniversaire entre amis au bar, que je me fis violé. La raison ? Ma bisexualité. Le pire jour de ma vie. Et, je ne pouvais rien faire. La peur m'avait déjà terrorisé, paralysée, incapable de me défendre et de dire quoi que ce soit. J'eus juste le temps de fermer les yeux, de me mordre les lèvres si fort au point de me faire saigner. Je ne pourrais définitivement jamais oublier ces images. Encore aujourd'hui, des cauchemars me hantent. Et j'crois que jamais ça disparaitra... Ma vie venait encore une fois de prendre un nouveau tournant.

Deux déceptions, deux coups durs. D'abord, ma rupture et ensuite mon viol. Tout ça pourquoi ? Parce que j'aime les filles tout autant que les garçons. Tout ça à cause de ma putain d'orientation sexuelle. Si je souffrais à ce point depuis quelques temps, c'était uniquement à cause de ça. Alors pourquoi continuer ? Suite à tout ça, sans même chercher à réfléchir, j'ai changé. Radicalement. Fini les filles. Sur un coup de tête, je venais de me déclarer hétérosexuelle à nouveau. Comme si on pouvait changer et rechanger comme ça, en un claquement de doigts, la blague ! La seule raison de cette décision ? Me protéger pour ne plus souffrir. Je ne veux plus que ma bisexualité se sache, comme ça au moins je n'aurais plus de problèmes. Personne le sait, à part mon meilleur ami. Je préfère ne rien leur dire. On sait jamais. Méfiance quand tu nous tiens... C'est à ce moment là que ma relation avec ma mère s'est arrangée. J'ai enfin pu retrouver la complicité que j'avais auparavant avec elle. Bizarrement. Ça me donne envie de vomir mais c'est peut être mieux comme ça.

Heureusement que j'avais ma passion & mon meilleur ami. Ma passion que je pratique maintenant depuis mes 18 ans ; mon métier. Et oui, je suis officière de police au commissariat de Glasgow. Et, autant vous dire que je me dévoue corps & âme à mon métier, qui représente une des seules choses qui me tient encore à coeur. A côté de ça, mon meilleur ami ; Milan. La seule personne dont je me suis autorisée à m'attacher à nouveau. On se connait depuis déjà pas mal de temps, et je tiens à lui comme à la prunelle de mes yeux. N'essayez même pas de le toucher, ou de lui faire du mal, sinon vous aurez à faire à moi. Notre relation n'a jamais été ambiguë. Ça a toujours été très clair entre nous ; nous sommes meilleurs amis et rien d'autre. Même si, je l'avoue, notre relation peut avoir des allures de vrai petit couple. D'ailleurs, récemment, on s'est mis à en jouer, enfin surtout moi. D'un comme un accord, nous faisons croire aux autres que nous sommes un couple, un vrai. Que des sentiments ont vu le jour au delà de notre amitié. Évidemment, c'est pas le cas, du moins pour moi, détestant plus que tout au monde l'amour et tout ce qui peut y toucher. Les sentiments, c'est pas pour moi. Cette fausse relation me sert donc de couverture. Autant jouer le jeu jusqu'au bout. Bien évidemment, Milan sait pour ma bisexualité, et il est conscient du lourd passé que je traine, c'est pourquoi il a accepté de m'aider sans difficulté. Officiellement, je sors donc avec Milan, mais officieusement, nous sommes tous les deux célibataires. Voilà comment je mène ma vie actuelle ; boulot, boulot, boulot et encore boulot, tout en voyant Milan quasiment tous les jours de la semaine, ne supportant pas de rester loin de lui trop longtemps.