NOM & PRENOM(S) : Chloé Micah Williams. SURNOM(S) : Micah, c'est déjà assez court (a) ÂGE : 19 ans et toutes ses dents. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 13/05 à Glasgow. ORIGINE : Vieille famille aristocrate écossaise. ETUDES OU PROFESSION : Étudiante en deuxième année de médecine. SITUATION : Secrètement en couple. GROUPE : Give me your hand. AVATAR : Brittany Robertson.

Rien n'a plus de valeur qu'aujourd'hui.

Amis du jour, Bonjour. Amis du soir, Bonsoir. Amis du sexe, Durex. Je me présente, je m'appelle Katharina mais on me connait plutôt sous le nom de Princess K.. Je suis âgé(e) de 19 ans ans et je viens de France. J'ai un emploi du temps assez libre et je pourrais me connecter environ sept jours sur sept. J'ai trouvé votre forum grâce à bazzart, au tout début, je crois et je le trouve génialissime. Mon personnage est un personnage inventé par mes soins, bien que dans les postes vacants. J'ai lu le règlement en entier et pour le prouver : ça serait trop facile, héhé. En m'inscrivant ici, je m'engage à être respectueuse envers les autres membres, à respecter le règlement et à être un minimum active. Pour finir, HAVE FUN o/.

Il y a des jours où je voudrais pouvoir hurler. D'autres où je voudrais pouvoir pleurer. Et même certains où je rêve d'une autre vie. Pourtant je ne devrais pas me plaindre. C'est vrai, quoi.. Je vis dans une famille riche, une vieille famille aristocrate. Je ne manquerais jamais de rien, je ne devrais jamais courir apres une miette de pain, je ne pourrais jamais dire que j'ai froid.. Et mieux encore ! Mes parents ne m'ont pas abondonné à la gouvernante. Alors, de quel droit j'ose me plaindre ? Souvent, chacun à une vision personnelle de la vie. Certains ont une vision égoïste, d'autres ne pensent qu'au bonheur des autres sans se soucier du leur. Il y a même ceux qui pensent aux petits poissons qui vont bientôt mourir dans les océans, et ce à cause du réchauffement climatique. Moi, je ne saurais vraiment affirmer quelle est ma vision des choses. Je vis, au jour le jour. Carpe Diem diront certains, je dirais plutôt qu'on ne peut pas vivre autrement. On peut faire autant de projet que l'on veut, ça n'empêchera jamais le sort de tout chambouler.

5 décembre 2002.

J'avais dix ans, pas encore toutes mes dents. Je n'avais encore rien demandé à mes parents pour Noel, je n'avais aucune idée de ce que je voulais. J'avais déjà tout, pour moi Noel n'était qu'une formalité. Toute l'année, je demandais, j'obtenais. C'était aussi simple et aussi révoltant que ça. Mais j'étais gosse, et je n'avais pas encore prit conscience de toutes les injustices qui m'entouraient.. Quoi que, mon esprit commençait déjà à se démarquer de celui de mes parents, j'imagine. Je suis descendue dans le salon, j'ai vu mes parents devant la télévision. Je souriais déjà, fière de ce que j'allais leur proposer. Cette après-midi là, j'avais vu un reportage sur une nouvelle famine en Afrique, et à la fin, ils faisaient un appel aux dons. « Pour Noel, je voudrais que vous donniez de l'argent aux enfants africains qui en ont besoin. » Vous n'imaginez même pas à quel point j'étais fière de ce que je voulais, à quel point j'étais persuadée que c'était une bonne cause et qu'il fallait donc que je le fasse.. Alors imaginez mon étonnement quand ma mère a explosé de rire.. Je ne comprenais pas sa réaction. Cela n'avait vraiment rien d'une blague. J'avais vu des enfants de mon âge crever de faim, squelettiques, ayant presque l'aspect de morts vivants.. Et ma mère riait. « Ma chérie, tu n'es quand même pas sérieuse.. Tu ne donnes pas à Noel, tu reçois.. » Apres ce que j'avais vu, son affirmation n'avait aucun sens. La satisfaction d'avoir aidé des gens dans le besoin, voila ce que j'avais voulu recevoir ce Noel là. A la place, j'ai eu un poulain que je pourrais apprendre à dresser. Ce jour là, encore qu'une gamine, j'ai eu un aperçu de ce que j'allais devoir devenir pour vivre dans mon monde. J'ai détesté.

7 mai 2006.

Quatorze ans, des airs de grandeur peint sur le visage et mon chauffeur qui n'arrivait pas. Je devais rejoindre ma meilleure amie, Cassie, cinq minutes plus tard. Autant dire que si je n'étais pas à l'heure, elle allait me faire toute une scène.. Et j'étais là, sur le trottoir avec mes achats sur les bras à attendre un chauffeur qui, lui, n'était pas à l'heure. Et le pire dans cette histoire, c'est que j'étais prête à me plaindre de lui auprès de mes parents, dans l'un de ces réflexes égoïste et capricieux. Un réflexe que je m'étais juré de ne jamais avoir et pourtant c'était le cas. J'avais appris que tout m'était du, que le personnel me devait le respect, que j'étais au dessus des autres.. J'avais appris à être comme mes parents. J'arrivais presque au stade le plus répugnant : celui où l'on regarde les documentaires sur les famines d'Afrique comme un bon téléfilm. Heureusement, quelqu'un est entré dans ma vie pour m'empêcher de devenir à ce point insensible et supérieure. Raphael. « Tu attends quelqu'un ? Ou quelque chose ? » Cheveux blonds, gueule d'ange, il était craquant. Seulement, je sentais qu'il n'était pas du même monde que moi, alors je l'ai envoyé balader. « Est-ce que ça te regarde ? » Il a sourit, pas du tout atteint par ce rejet. Il s'en fichait et s'amusait de la situation. « Je pensais juste qu'on ne laissait pas une fille seule sur un trottoir quand on en croisait une, mais si tu n'as aucun soucis je peux partir.. » J'ai failli répondre que oui, il valait mieux qu'il me lâche, mais une toute autre phrase est sortie d'entre mes lèvres. « Mon chauffeur est vraiment en retard, et il va le regretter, voila ce qu'il se passe. » Il est clair que ce ton supérieur, lui, n'avait pas vraiment plus au beau gosse qui me faisait face. « Evidement, toi tu n'es jamais arrivée en retard nulle part, c'est sans doute pour ça que tu peux te permettre d'engueuler ce pauvre chauffeur, je suppose.. » J'ai observé ce type, qui sortait de nulle part et qui se permettait de me juger.. Et je me suis rendue compte qu'il ne me jugeait pas. Il se contentait de relever l'absurdité de mes paroles et de mes actes. Il relevait ce que j'avais relevé chez mes parents, ce que je m'étais promis de ne jamais reproduire. Seulement, je l'avais reproduit, parce que c'était la seule solution que j'avais trouvé pour survivre à ce monde que je haïssais. J'ai posé mes sacs à mes pieds, et en même temps abandonné ce masque de supériorité qui n'était pas vraiment moi, au final. « Moi c'est Micah. » Je lui ai tendu la main, et à mon grand soulagement, il a accepté de la serrer. « Raphael.. Dis-moi, tu as déjà prit le métro ? » Je l'ai observé comme s'il venait de mars et a éclaté de rire. Ce jour là, j'ai prit le métro, et j'ai posé un lapin à ma meilleure amie.

9 aout 2009.

« Tu es sûre que tu veux faire ça ? » Je me tournais vers Cassie, qui était devenue ma seconde, avec ce regard qu'elle avait toujours connu. Elle me l'avait dit elle même, un regard déterminé et sans une once de doute. Depuis que j'avais rencontré Raphael, j'étais redevenue moi-même. Je pensais de nouveau aux autres et je haïssais de nouveau le monde dans lequel je vivais. La routine. Seulement, il n'y avait pas que cela. Depuis que je l'avais rencontré il y avait aussi cette rage sourde qui battait en moi. Celle de venger les gens à qui mes parents s'en prenaient. Ou même les victimes des amis de mes parents.. Et Cassie me suivait. Je ne savais d'ailleurs pas la raison exacte, puisque au début, elle avait tout fait pour m'en empêcher. Je crois que c'est l'adrénaline, ou même l'envie de sortir de ce monde sur-protégé dans lequel elle vivait. « C'est plutôt moi qui devrais te poser cette question, c'est quand même la maison de tes propres parents que l'on va cambrioler.. » Elle éclata de rire. Ça avait l'air de m'amuser encore plus que d'habitude. « C'est justement ça le meilleur de l'histoire Micah.. Il sont tellement sûrs que rien ne peut les atteindre ou les mettre en danger que c'est génial ! Et puis, j'aimais Emily, elle faisait bien son boulot et elle était sympa, ils n'avaient pas à la virer parce qu'elle avait oublié de nettoyer les poignées de portes.. » J'ai souris. Plus ça allait, plus elle pensait comme moi, et ça ne me dérangeais pas le moins du monde. C'était ses parents pourraient s'en rendre compte et être contre tout cela. Mais pour l'instant, inconnaissance était maitre, et l'on s'amusait à voler certaines fortunes de Glasgow. On connaissait la plupart de ces maisons par cœur, y étant venues plusieurs fois pour de superbe réceptions.. Durant lesquelles ont repérait les lieux. Parfois on volait même quelques objets durant celles-ci. Mais on s'arrangeait toujours pour que ce soit en l'absence du personnel de maison, pour qu'ils ne se fassent pas virer. Et durant ce vol, on s'est fait prendre, et les flics nous ont emmenés, les parents de Cassie étant absents. Je crois que ce fut la nuit la plus géniale qu'on ai passé. Personne n'a porté plainte, mais nos parents nous ont interdit de nous voir. Ce qui ne nous en a pas empêché. On se voyait dans une vieille maison abandonnée en périphérie de la ville. Cette époque était celle de l'insouciance. Celle où l'on pouvait encore se permettre de faire des bêtises.