NOM & PRENOM(S) : O'Cahan Lorcan A. SURNOM(S) : Loki ÂGE : 26 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 16 avril 1984 à Ballycastle, Irlande du Nord ORIGINE : Britannique ETUDES OU PROFESSION : Journaliste SITUATION : Célibataire GROUPE : I need help AVATAR : Gaspard Ulliel

C'est dans les villes les plus peuplées que l'on peut trouver la plus grande solitude.

Amis du jour, Bonjour. Amis du soir, Bonsoir. Amis du sexe, Durex. Je me présente, je m'appelle stéphanie mais on me connait plutôt sous le nom de missphan. Je suis âgé(e) de 28 ans ans et je viens de France. J'ai un emploi du temps très mitigé et je pourrais me connecter environ trois jours sur sept. J'ai trouvé votre forum grâce à PRD et je le trouve que j'ai grâve flashé. Mon personnage est un personnage inventé. J'ai lu le règlement en entier et pour le prouver : OK BY ANGIE. En m'inscrivant ici, je m'engage à être respectueux(se) envers les autres membres, à respecter le règlement et à être un minimum actif(ve). Pour finir, a bientôt en RP :D.

On ne peut ... parfois ... assouvir l'envie d'un père.

L'Irlande, c'est dans ce pays plein de légende que je vins au monde, même si politiquement parlant je suis britannique. Ce fut plus précisément dans la petite ville de Ballycastle où mes parents ont grandis.
Mon père a toujours vu grand pour moi, reprendre les affaires de la famille se fait depuis plusieurs générations. La mer est le sang qui coule dans les veines des O'Cahan, l'entreprise s’étend sur plusieurs activités, toutes réparties à chacun des mâles de la famille. Mon paternel gère la pêche, car il est le plus aventureux de ses frères, d'ailleurs, je me suis toujours demandé si il ne préférait pas être en mer qu'être avec sa famille. Pour lui, mon futur est déjà tout tracé mais pourtant malgré les bateaux et tout ce qui pourrait me faire penser à la mer, qui orne ma chambre depuis mon enfance, je n'ai jamais pu envisager le suivre dans cette voie. Je n'ai rien contre la mer, comme le reste de ma famille, elle a une grande importance pour moi et ma plénitude, je dois être le mouton noir des O'Cahan vu que je suis le seul qui ne possède nullement le pied marin, je suis très affecté par le roulis des vagues qui me rendent aussi vert qu'une pomme granny. Quelle déception mon père a t'il eu le jour où tout heureux de me faire enfin découvrir les joies de la navigation, je rendis tout mon déjeuner sur le pont. Puis hormis cette excuse, partir en mer plusieurs jours, laissant ma famille de coté ne m'a jamais porté intérêt, peut être est-ce à cause des absences de mon père qui m'ont façonné à résonner ainsi. Enfant, je me rappelle avoir même parfois ressenti un sentiment d'abandon et de rejet.

“Maman ? Papa revient dans combien de jour ?”
“Dans trois jours, je te l'ai encore redis hier ...”
“Je sais, mais je ne sais pas ... il aurait pu finir par rentrer pour tôt ... il m'avait promis de m'aider à finir ma maquette du Endeavour ...”
“Désolée mon chéri.”

Au fil des années, mon père finit finalement par se lasser, il n'arrivait pas à me convaincre que je me devais de continuer les affaires, moi, de mon coté, il finit par me dégoûter de ce qui fait tourner toute la famille, mon amitié avec la mer s'acheva durant l'année de mes douze ans.

Je veux qu'on me regarde !

La première fois que je l'a vit, c'était sur ce petit morceau de plage qui se trouvait en dehors de la ville, j'ai réellement cru que j'avais perdu mes yeux et que mon pauvre coeur de jeune adolescent s'était fait la malle. Pour moi, elle aurait très bien pu être un ange si je croyais ne serait ce qu'un minimum à la religion. Ces longs cheveux blonds flottaient aux vents comme sa fine robe en lin blanc qu'elle portait ce jour là. Mon père me rabâchait sans cesse qu'à cet âge, on ne pouvait pas aimer réellement et surtout que l'on était incapable de pouvoir décréter qu'une personne était l'amour de notre vie. Un amour de jeunesse me disait il.

“Loki, arrête ces sornettes, tu n'as que 14 ans, qu'est ce que tu sais de l'amour, toi qui ne cours encore sous les jupes de ta mère. Elle rirait de toi si elle finissait par apprendre ce genre de chose, elle a trois ans de plus que toi, songes y !!!”
“Tu me dis ca alors que tu préfères la mer à nous ? Peux tu prétendre mieux connaitre l'amour, toi qui aime des poissons plus que ton propre fils.”

Je me rappelle que cette dispute avait bien quasiment duré deux semaines, deux semaines où il régna un silence de mort dans le foyer des O'Cahan. J'étais certain que cette fille allait être la femme de ma vie, même si je dois avouer qu'à cette époque, je n'avais même pas pu lui adresser un mot. Maav était le genre de fille qui aimait les mauvais garçon, du moins à ce que j'avais pu voir à cette époque, elle était toujours en compagnie de motard ou de gros fumeur, ce genre d'homme qui se la raconte souvent et qui n'hésite pas à faire tomber son poing dès que quelque chose l'excite de trop. Et c'est là que dans l'esprit d'un jeune imbécile que j'étais, l'idée de devenir comme ca me parvint à l'esprit, juste histoire d'au moins attirer son regard voir par chance de conquérir son coeur.
Moi, qui était alors, un garçon calme et affectueux, de gros changements commençaient à se faire et je finis, peut être, par devenir pire que ceux que je prenais pour exemple. De part ce changement, ma relation avec mon père ne fit que se dégrader, ma mère, quant à elle, pleurait secrètement que je sois devenu quelqu'un d'aussi dur. A l'âge de 19 ans, je passais la plupart de mon temps seul, dehors à traîner sur cette vieille moto que j'avais récupérer à la casse et tenter de rafistoler moi même, je me souviens encore que mes talents de mécanicien laissés à désirer sachant qu'à chaque secousses, le pot d'échappement finissait par traîner sur l'asphalte. Mais qu'était il devenu de mes sentiments pour Maav ? J'avais été trop loin et elle avait finit par me fuir ... . Pourtant j'avais réussi, j'avais obtenu son intérêt, mais j'étais devenu trop impétueux et l'alcool ne m'avait pas rendu plus patient. Je ne sais pas ce qu'il m'avait pris ce jour là ... . Elle fut la dernière fille pour qui j’éprouvais un quelconque intérêt.

A quoi ressemble l'enfer ?

Savez-vous ce que cela procure de se savoir glisser vers le fond ? On aurait du me l'expliquer quand cette situation m'arriva. Pour moi, j'aurais presque penser à une suite logique, me méfiant aucunement du vide que je frôlais chaque jour. La voie de la décadence que j'avais commencé à empruntais pour le cœur d'une jolie fille m'entraina très loin. Les mauvaises fréquentations sont loin d'aider à nous en éloigner. Je crois que c'est à l'âge de 21 ans que je déclarai un jour que la seule femme qui resterai à jamais dans ma vie était la cocaïne. Heureusement, dans un sens, tout ce mal que je m'affligeais ne m’empêcha pas d'obtenir un situation stable, très peu confortable mais stable, dans ma tête s'était la victoire de ne jamais lutter pour payer mes doses.

Glasgow, i'm coming

Ma belle Irlande, je dois dire que je ne me suis jamais réellement senti britannique, je l'a chérissais mais elle finit par m'étouffer. Je ne pouvais pas la blâmer, ce n'était nullement de sa faute mais plutôt de ceux qui la peuplait et plus spécialement un homme. Pour mon père, j'étais devenu plus qu'une honte, il finit tellement par me maudire que lâchement je décidais de fuir ... loin de lui et de mes racines. Pour mon bien, tout de même, je voulu ne pas trop m'éloigner, c'est pour cela que je choisis la ville de Glasgow. Une nouvelle vie pour une pauvre âme, tout recommencer ...